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Avignon 2025

Démons – Lars NOREN – Si c’est une fille on l’appellera Violette -Charlotte BRAQUET – Atelier Florentin

DEMONS : « Il faut porter en soi le chaos pour faire naitre en soi une étoile qui danse » Nietzche

A l’instar de l’enfermement psychique dans lequel chaque individu peut se retrouver et être en prise (emprise) plusieurs fois dans sa vie au cours de différents épisodes: dépression, maladie, effet traumatique, Demons se présente en un huis clos similaire à cet espace mental.
L’auteur, Lars Noren est atteint de maladie mentale, de troubles de schizophrénie lorsqu’il écrit cette série de pièces dont Démons qui traitent en apparence de la famille, du couple et du lien d’attachement dysfonctionnel. Au déclenchement de cette maladie, le décès de sa maman.
À travers cette mise en scène, nous plongeons dans un espace où les relations humaines se heurtent, se déchirent, et révèlent que parfois, le plus grand enfermement est celui que l’on crée soi-même.
Un huis clos d’apparence ordinaire puisque la scène se déroule au sein d’un appartement. Cette boite aux allures de labyrinthe mental.
Tout cela se rejoue sans cesse, c’est infernal, on n’en sort pas, comme un manège censé ne durer quelques minutes mais qui se réinitialise à chaque arrivée à la fin.

Interview de Charlotte BRAQUET, Nicolas DERRIEN, Rebecca DELRIEU par Alain ENJOLRAS :

Si c’est une fille on l’appellera Violette : Pièce de Charlotte BRAQUET


“La résilience c’est l’art de naviguer dans les torrents. Boris Cyrulnik”

Marguerite et Benjamin s’aiment et du fruit de leur amour, ils tentent une énième fois d’avoir un enfant mais c’est un nouvel échec. Ils doivent recourir à l’aide médicale à la procréation pour réaliser leur rêve de parentalité. Le parcours est long, lourd et fastidieux. Entre la pression familiale et les mains du système médical de la procréation médicalement assistée, c’est tout un environnement qui vient les alourdir, face auquel les proches de Marguerite ont tous leur mot à dire.

La pièce, écriture personnelle, évoque un sujet d’actualité, celui appelé par les médecins le « parcours du combattant ». Elle partage avec beaucoup de recul, d’humilité et dans une nécessaire dérision et légèreté , les influences inconscientes de la PMA sur le corps et questionne sur les résurgences d’une enfance traumatique dans la capacité à procréer.