Avec ‘ASMANTI, la compagnie Hylel invite le public a une immersion auprès d’une bande de jeunes, dans le quartier, sur le terrain. Sans compromis, la chorégraphe emprunte les références esthétiques de la street culture, celles du rap et du cinéma, comme point de départ d’une écriture chorégraphique contemporaine dépassant les codes du hip hop.
En partant de situations vécues, elle écrit une danse où l’énergie du corps se mêle à celle de la voix, où la nonchalance de la démarche et la théâtralité des attitudes – du rire à la violence – deviennent chorégraphies. Une danse allant du minimalisme à la grande physicalité ; de l’immobilisme à l’épuisement. Marina Gomes, a imaginé cette pièce comme un grand plan séquence, de midi à minuit, métaphore d’une temporalité où la lumière décline au fur et à mesure que la tension monte.
Remerciements à Valérie MEUNIER pour sa chronique :